Née à Bucarest dans une famille de musiciens, d'une mère roumaine et d’un père hongrois, Ramona nourrit depuis l'enfance une passion pour les standards de Broadway et la musique de Duke Ellington qu'elle découvre très tôt grâce aux émissions de Willis Connover, en particulier « Jazz Hour » (sur les ondes de « Voice Of America »), écoutées en cachette par la famille.

Sa formation classique lui a permis de se faire entendre dans différents styles musicaux, l’artiste étant inspirée aussi bien par Debussy, Bizet, Schubert, Dvorak, Fauré, Beethoven, Ravel que Tchaïkovski pour “jazzifier” des morceaux connus. Le résultat donne un superbe album de jazz proposé par un Trio dont vous entendrez de plus les noms: Ramona Horvath, piano et compositions, Nicolas Rageau, contrebasse et compositons, Antoine Paganotti, batterie. Un trio dont le plaisir de jouer est communicatif et vous donne le sourire. Bien nécessaire dans la période actuelle.

Lors de ce concert qui s'annonce exceptionnel, elle invite le clarinettiste et saxophoniste André Villéger.

André Villéger a collaboré avec les plus grands noms du jazz tout au long de sa carrière, tant américains qu’européens: De Lionel Hampton et Benny Carter dans les années 70 à Michael Brecker et Wynton Marsalis dans les années 2000. L’académie du Jazz lui a décerné le prix Sidney Bechet en 1973 et le prix du jazz classique en 2015. Il est Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres.

Hier classique à Bucarest, aujourd’hui le jazz à Paris… Ramona Horvath rassemble son parcours dans un réjouissant Carmen’s Karma où elle fait swinguer les classiques. (France Musique)

En France, aujourd'hui, les pianistes de son niveau (un son et un discours d'exception) se comptent sur les doigts de la main (Médiapart)

Musicalité, technique sans faille et toucher de velours. (Jazz Magazine)